En bref !

Sur notre planète, il existe de nombreux cycles naturels qu’il va falloir analyser, comprendre, protégé et exploité pour pouvoir augmenter le rendement de l’agriculture de demain. Mais aussi pour répondre aux différents enjeux économique, social, énergétique et environnementale.

Identité

  • Il existe de très nombreuses façons de cultiver des aliments depuis 10 000 ans, mais pour l’agriculture de demain, il faudra s’adapter tout en essayant d’inverser le dérèglement climatique. 
  • Il sera nécessaire de comprendre et d’alimenter la vie du sol pour pouvoir adapter les différents végétaux qui vont pousser dessus et aussi de diminuer la masse de travail tout en augmentant sa rentabilité.
  • La nature est faite de nombreux cycles naturels. Et pour que l’Homme puisse subvenir à ses besoins, il devra l’adapter à ces problématiques tout en se mettant en symbiose avec ses cycles pour pouvoir bénéficier de rendement sur plusieurs siècles voir millénaire.

Fiche pédagogique 

Impact

Les enjeux alimentaires

La quantité

Avec une population de 7, 9 milliards de personnes dans le monde et une augmentation de 1 % soit 83 à 88 millions de personnes tous les ans. 

En 2030, le chiffre attendrait les 8,5 milliards et 2050 les 10 milliards. 

Prés de 690 millions de personnes souffrent de la faim dans le monde et une augmentation de plus de 10 millions tous les ans (Unicef).

Les Nations Unies ont lancé un programme « faim zéro » pour 2030 qui est encore loin d’être atteint.

S’il y avait un peu plus de réflexion et d’action, plutôt que de faire des papiers pour demander des aides.

Il y a aussi l’augmentation de l’urbanisation et par ricochet la réduction des terres agricoles et à l’échelle Européenne, il faudrait augmenter notre rendement de 0,3 %/an.

Nos systèmes alimentaires Européenne sont trop dépendants de l’alimentation mondiale.

Nos systèmes alimentaires ne sont pas faits pour avoir des problèmes mondiaux, on le voit par rapport aux guerres pour les énergies et tous les produits qui utilisent cette matière première.

Pour pallier à ses différents problèmes, il faut bien sélectionner les variétés par rapport aux sols et aussi au climat, pour une fertilisation et un arrosage réduit. 

La production biologique a un « rendement » moindre par rapport à l’intensif, mais aussi un « coût de production » plus élever.

Le rendement est peut-être moindre, mais le volume des aliments son bien plus calorifique.

Les coûts de production sont plus élevés, mais sont mieux distribué entre les travailleurs agricoles, au contraire l’agriculture intensive qui distribue bien moins les richesses (engrais, machine, énergie, eau, pesticide….)

Production animale dans le monde

Production de blé dans le monde

La qualité 

La qualité d’un aliment se fait selon : sa couleur, son goût, sa consistance, …

Il faut que les aliments ne soient pas carencés et qu’il est une nutrition équilibrée pendant toutes leurs croissances. Car sinon tous les éléments synthétisés (sucres, protéines, vitamine C, …) et les éléments directement assimilables sous forme minérale (potassium, calcium, magnésium,…) seront moins présents dans la plante. Et en conséquence sera moins nutritives pour l’homme et pourra créer des carences.

Dans certains pays, la population à des carences de certains éléments (micronutriment), car leur alimentation ne sont pas assez variées ou des aliments carencés et commercialiser.

Pour pallier à ses problèmes, les chercheurs essayent d’améliorer la teneur des éléments (dont la population est carencée) dans les variétés, d’augmenter la teneur d’un seul élément (carencer par la population) ou dans les fertilisants.

Les végétaux trop carencés ne sont souvent pas commercialisés.

Il faudrait que les aliments soient plus calorifiques et avec moins de masse. Pour cela, les fertilisants synthétiques n’assurent pas cette fonction, mais les fertilisants organiques et l’augmentation de la population des organismes présents dans le sol ont ces capacités-là.

Malheureusement. « Vers une agriculture plus « durable et efficace » : la culture cellulaire, une solution pour synthétiser nos sources d’aliments (végétaux, viande, poisson, etc.) face aux défis actuels. »

Les enjeux des énergies et des ressources 

Les enjeux énergétiques

Le transport va être un enjeu décisif dans la transition écologique et agricole. La pollution ne cesse d’augmenter et les solutions actuelles (voiture électrique) ne sont pas vraiment convaincantes.

  La méthanisation apporterait, en plus d’un fertilisant organique, une énergie verte (gaz bio) qui pourrait remplacer l’essence et le gaz naturel. Ou bien avec la création de bio carburants provenant d’algues, micro-organismes, sucre ou sèves de térébenthine de pin des caraïbes avec la société Biodiesel gaviotas.

L’hydrogène sera les prochaines technologies à développer, pour pourvoir par hydrolyse de l’eau remplacer ces anciennes technologies en prenant en compte toute la vie et l’industrialisation du produit. Pas comme les voitures électriques (dépollution de l’air et pollution des sols) , les ampoules à LED ou basse consommation (réduction de la consommation et pollution de sols avec les minéraux luminescents, …) . (Greenwashing).

PS : Le PIB d’un pays correspond à sa consommation en énergie fossile. 

Les enjeux de la fertilisation 

Le sol est un des éléments vivants et des plus importants dans la vie de notre planète et de ces cycles. Il assure de nombreuses fonctions telles que la dégradation des matières organiques, stockage du carbone et de l’azote dans les matières stables (humus), la vie des organismes qui interagissent avec les végétaux, filtration de l’eau….

La matière organique va être très importante dans la vie du sol. Car les organismes vivants (MOV) vont consommer la matière organique libre (MOL) pour minéraliser et la rendre accessible à la plante, l’humidifier pour la stabiliser et créent des stocks « humus » (MOS). C’est pour cellas qu’il est extrêmement important de rendre une partie des matières végétales créées par photosynthèse au sol et de complémenter avec des fertilisants organiques.

Certaines pratiques peuvent engendrer une diminution d’organismes présents dans le sol comme l’apport d’engrais, pesticide, herbicide, travaille intensif du sol…

Les engrais actuels (azoté) participent à 48 % de la production alimentaire mondiale. Vu la population qui augmente et les réserves qui diminuent, il faut raisonner son utilisation et trouver des substitues naturel qui pourrait les remplacer et subvenir aux différents besoins mondiaux. Et surtout parvenir à créer une dynamique biologique qui prendrait soin du vivant et le ferait s’accroitre.

Les fertilisants organiques peuvent aussi créer des sources de pollution. Comme le lisier, les déchets de la méthanisation…, c’est pour cellas qu’il faudrait pouvoir filtrer ces refluant pour commencer leur dégradation et minéralisation pour ensuite les étendre au bon moment sur les cultures demandeuse.

De bonnes connaissances dans le domaine de la nutrition des végétaux vont permettre d’améliorer la production et la qualité, tout en faisant attention à la vie du sol. avec une fertilisation raisonnée, ce qui réduira aussi l’impact économique.

Un mauvais diagnostic sur ces cultures peut engendrer une dégradation des sols, mauvaise récolte, dépense inutile.

Les engrais minéraux ou devraient être en complément et à très basse proportion. Il devrait être remplacé par les effluents (lisier, toilette sèche, composte, méthanisation, lombric-composte, crottin, bouse, couche naturelle (1 enfant, en 1 an, peut produire 1000 kg d’humus), …) et les fertilisants biologiques et engrais vert pour enrichir le sol en matière organique. Qui va permettre d’alimenter les organismes du sol qui minéralise et offre les éléments nutritifs pour les plantes.

Le recyclage des couches

Ce principe d’engrais naturel permet de recycler une certaine partie des déchets de la vie quotidienne et de quelque industrie pour créer des engrais efficaces et à un bas prix. Aussi contribue à la préservation et à la propreté de notre planète et de la nourriture que nous consommons tous.

Tout en évitant la création de produit chimique néfaste pour la nature et l’humain et leur transport qui sont souvent fabriqués à l’extérieur de nos frontières.

Ou tout simplement éviter de rempoter ces pots trop régulièrement avec le percolat de lombric.

 Au Costa-Rica, dans les années 90, deux personnes on épendue des milliers de tonnes (12 000 t) de pelure d’orange dans un espace déforestait. Dans le but de le rendre de nouveau fertile. L’expérience a été un succès.

Il sera aussi extrêmement important de penser au futur en protégeant nos sols contre les différentes pollutions. Certains sols sons contaminés par des fertilisants (CTO), pesticides, herbicide, fongicide, métaux lourds (ET), affluant d’élevage, boues et composte d’origine industrielle et urbaine (organismes pathogènes)….

Comparaison entre la production de céréales et la consommation d’engrais

 Wes Jackson, agronome réputé dans la pérennité des sol et le développement des prairies domestiques et la culture de kernza. Qui a pour but de ramener les éléments à la surface et, à la fin de sa croissance, rendre meuble le sol tout en apportant de la matière organique en profondeur.

Les enjeux de durabilité des ressources 

Le recyclage des déchets organiques agricoles, d’élevage et urbain devront retourner au niveau des sols qu’ils les ont vues pousser, cela permettra une fertilisation biologique et durable. 

La consommation de toutes ces énergies, et avec le système actuel, permet d’augmenter nos rendements et palier à la production nécessaire mondiale, et permet aussi de stocker davantage de carbone. 

Pour les engrais minéraux, ils viennent de l’exploitation minière. Prés de 90 % des sels de potassium et 80 % du potassium proviennent des exploitations et vont être utilisés pour la création d’engrais. Nous avons potentiellement 300 ans de réserve de phosphate et bien plus pour le potassium.

Prés de 50 % des énergies pour faire pousser du blé, provient de la fabrication, du transport et de l’épandage d’engrais azoté.

Trouver des fertilisants renouvelables et avec des rendements plus importants que l’industrie chimique permettra de pallier aux problème alimentaire et va permettre d’être plus compétitif avec de la qualité plus importante.

Pourquoi extraire les différents éléments du sous-sol pour fabriquer des fertilisants. 

Alors que les végétaux et fongi les prélèvent et les assimilent directement pour que les mammifères les ingèrent à leur tour et les digèrent pour renvoyer du carbone pour les plantes.

Étude sur la fertilisation en France

Les données statistiques des livraisons d’engrais 

C’est une carte qui représente la répartition des différentes terres et leur fertilité dans le monde.

Les chernozem : Est de la terre noir très fertile 

Voici un article qui montre les plus grands propriétaires de terrains agricoles aux États-Unis.

Utiliser du bois de forêt, géré durablement (FSC) et non des bois exotiques qui créent de la déforestation au brésil, Costa-Rica, Congo,Indonésie…. Il est important que toutes les pratiques ou les travaux liés de loin ou de prés à la nature doivent respecter un cahier des charges bien strict à cause des négligences des travaux passés.

La création d’accessoires et de litières va permettre de recycler directement les chutes de bois ou de sciure, au lieu de les envoyer dans des zones de recyclage où il y aura une consommation superflue d’énergie.

Les enjeux environnementaux

Surement un des enjeux les plus importants, l’eau et l’eau de notre environnement et la santé publique. 

L’eau : Une fois que certains éléments des fertilisants dépassent la capacité d’absorption du sol, il y a un risque que cet élément se retrouve dans les cours d’eau.

Certains éléments des fertilisants (engrais, épandage des boues, …) vont être mobile (Azote, nitrate, sulfate, calcium, magnésium) qui peut être entrainé facilement et d’autres moins mobile (phosphore) qui vont se déplacer au moment de forte érosion. La pollution des engrais peut être entrainée par infiltration (nappes phréatiques) ou par ruissellement (des rivières, des fleuves, mers, océans, lieux de baignade, …). Ce qui va engendrait un excès (eutrophisation) de ces éléments dans l’eau. Qui vont s’infiltrer dans les nappes et les polluer en vue d’une consommation ou ruisseler vers les cours d’eau en créant des excès d’éléments qui auraient pour conséquence de créé une prolifération d’algue. Qui bloqueront la lumière (photosynthèse) et consommeras l’air dans l’eau et feras mourir les autres végétaux se trouvent en dessous (perturbation de l’écosystème). Ces effets sont amplifiés dans les eaux calmes (lac, étang,…)

Érosion du phosphore : 400 g/ha/ans 

Phosphore à ne pas dépasser dans l’eau : 0,2 mg/l.

Il existe des solutions qui devront être faite dans les villes et campagne pour pallier problèmes de ruissellement et cette filière va être appelé «le génie végétal» comme les stratégies antiérosive, zone tampon, modifié la structure du sol, la densité de végétaux….

Voir cycle de l’eau

L’air : Particule fine dans l’air vont être classée en deux grandes catégories, les particules fines primaires (transport et poussière d’engrais en granule, épandage, travail du sol…)  et les secondaires (engrais ammoniacal ou d’urée, élevage, effluent, trafique, …). Elles vont poser des problèmes respiratoires ou des maladies cardiaques pour les personnes les plus fragiles.

Il existe des solutions qui devront être faite dans les industries et agriculteur pour pallier aux problèmes d’émission de gaz ou poussière dans l’air. Comme la réduction des poussières, la couverture ou l’infiltration des engrais directement après épandage, nettoyage régulier des box d’élevage,…

Voir cycle de l’air

Le changement climatique 

L’agriculture et l’industrie du bois génèrent 20 % des émissions de CO2, soit 90 millions de tonnes en France. Mais est un secteur qui peut stocker bien plus de CO2 que la quantité émise de son industrialisation.

L’INRA a élaboré l’initiative « 4 pour mille » qui veut augmenter le stockage de carbone dans la matière organique. Cette augmentation de 4 pour 1000/ ans (3,4 milliards de tonnes) de CO2 dans la couche stable du sol (humus, de 0 à 40 cm) pourraient compenser les émissions mondiales. Car le sol et l’endroit qui stocke le plus de carbone (2100 Pg), végétation (650 Pg), atmosphère (750 Pg)

Ce secteur et celui qui a la plus réduite ces émissions depuis 1990 à près de 38 %.

Pour pallier à ces différents problèmes, il faudrait pouvoir récupérer la totalité des déchets organiques aux sols qui nous nourrit.

Ce schéma nous montre qu’il ne faut plus toucher aux foret et prairie pour créer des cultures. Mais plutôt de mieux cultiver pour arriver au niveau des forêts et prairie et cela joue principalement sur le niveau de matière organique, la biodiversité et le taux de micro-organismes.

Les végétaux et tout l’environnement qu’il l’entoure sont des stocks de carbone 

Le sol est un réservoir de carbone les plus conséquents de toute la biosphère (40 t/ha pour les sols cultivé et 65 t/ha pour les prairies), plus important que le stockage des végétaux (3 x +) ou le stockage atmosphérique.

Ce stockage se fait grâce aux végétaux et autres organismes qui vont les dégrader. Et jouer un rôle significatif dans le stockage du gaz à effet de serre (CO2). Qui aujourd’hui et depuis bien longtemps menace notre climat et l’environnement qui avait jusqu’à notre époque réussie à être stabilisé grâce à ces mêmes organismes qui ont stocké ce carbone. Là où notre société les brûle et relâche ce carbone dans l’air.

La disparition des espèces 

On dénombrerait chaque année plus de 3 espèces de végétaux qui disparaissaient à cause de la déforestation

Les enjeux sociaux 

De nombreuses communautés sont créés dans ce mouvement qui est de respecter et d’améliorer notre vie avec la nature.

L’agriculture biologique va travailler sur plusieurs enjeux  

Économique : Avec des innovations, le recyclage, consommation réduite et durable, un business plan sans déchets…

Sociale : Meilleure consommation, meilleure qualité des produits pour la santé, prix équitable, prise de conscience citoyenne, … 

Environnementale : Préserver et améliorer la synergie entre les différents organismes, revaloriser les déchets verts, réduire l’immunité des ravageurs 

Le combat et difficile face à une industrie intensive qui demande à toujours produire davantage ce qui crée des solutions et une qualité des produites moindres.

Pour une agriculture plus raisonnée, il faudra aménager l’environnement pour la culture et sa croissance (haies, abris à auxiliaires). Faire des rotations de culture pour éviter les laboure et limiter l’utilisation d’herbicide, fongicide et pesticide et engrais naturel, faire des terrasses pour limiter l’érosion, enherber les cultures pour éviter la sécheresse des végétaux

Mais aussi éviter de couper l’herbe régulièrement, défricher, déforester, ce qui pourra engendrait des désertifications des terres. Ensuite recyclaient les déchets organiques pour éviter d’ajouter des engrais de synthèse et surtout essayer de dépolluer des sites industriels ou dévaster.

Retrouver nos différentes mission et future mission

A lire également

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *