En bref !

Le lombric-compostage ou vermi-compostage a fait son apparition dans les années 1900 par le Docteur George Sheffield Oliver. Ce procédé consiste à revaloriser nos déchets organiques en engrais (lombric-composte et en percolat) grâce à des vers type Eisenia, qui peuvent servir ensuite à la nourriture d’élevage.

Identité

  • Le lombric-composteur se trouve sous différentes formes, dans des caisses horizontales, verticales, en bois ou en plastique, avec un ou plusieurs compartiments. Son poids varie selon les produits entre 10 kg et  40 kg.
  • Ce procédé consiste à réduire nos déchets alimentaires en les recyclant, grâce à des vers qui consomment par jour leur poids en déchets et qui  produisent un engrais de qualité supérieur.
  • Il y a environ 5 000 espèces de vers, mais seulement une dizaine  d’espèces sont exploitées par l’homme, dans des lombric-culture. Ces vers sont assez fragiles et demandent des bonnes conditions pour se développer et une alimentation contrôlée.

Fiche pédagogique 

Impact

De nos jours en France, un habitant produit 590 kg de déchets par an dont 32 % de matières organiques, 22 % de cartons, papiers et 46 % de plastique, verres et autres matériaux.

Ce procédé pourrait réduire nos déchets de plus de 30 kg par an et par personne, en matière organique et carton. Réduire les coûts et la pollution dû à la manutention, l’incinération ou l’enfouissement des déchets et éviterez d’alimenter les nuisibles. Aussi de créer un percolat mi-organique mi-chimique (bactérie, pathologie, métaux lourds) dans les décharges, qui s’infiltre dans les sols et pollue les nappes phréatiques et lorsque ça stagne, celle-ci crée une décomposition anaérobie. Ce qui crée du gaz composé en grande partie de méthane, ce qui a pour effet d’amplifier l’effet de serre.

lombriccompostage-déchet-décharge-recyclage

Aujourd’hui, la collecte et la destruction des déchets correspond entre 5 à 10 % de l’effet de serre

Donc en revalorisant ces déchets en engrais naturel et gratuit, nous respectons et nous reproduisons le cycle naturel de la matière organique.

Les lombrics, maillon essentiel de la chaine alimentaire, sont cultivés pour la pêche, l’alimentation animale et bien entendue pour la culture en lombric-composteur pour la création d’engrais ou réintroduit dans les cultures. Ce qui apportera une fertilisation, aération, infiltration de l’eau, désinfection du sol.

Pour avoir un sol bien aéré et fertile, il faudrait enterrer 130 lombrics par m2.

Avec l’urbanisation florissante, les insectes tout comme les lombrics n’arrivent plus à se déplacer d’un point à un autre, mais des solutions sont aujourd’hui adaptées comme le lombriducs, faisant partie de la famille des écoducs. Ces infrastructures vont permettre de faciliter le passage des insectes et invertébrés sous les routes, chemin ou bien les cours d’eau, ce qui créera des corridors biologiques et permettra à la biodiversité de réinvestir certains endroits.

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